Rose
C’est la Seine, rose et diverse,
Qui s’empare de mes nausées,
Et sur laquelle se déversent
Mes larmes, douces et réchauffées.
C’est la princesse, rose et douce,
Qui dévale, comme une reine,
Le long d’une joue, en silence,
Sur une larme, fière et saine.
C’est le soleil, crépusculaire,
Qui s’étale, telle une rose
Sur un sol, aride et lunaire
D’où jaillit un amas de glaise.
Texte écrit le 29 novembre 2005